Below a short discography of Salif Keita, essentially albums produced and released on the one hand by Mango / Polygram UK and a later period with Universal Music France.
For a much more complete discography, please refer to the excellent work and reference provided by Graeme Counsel here:
MANDJOU — 1978
Recorded in a couple of hours at the Radio Television Ivoirienne’s studio in Abidjan, these five tracks belong to some of the mostmemorable music released in West Africa in the 1970’s. The record’s name, Mandjou deeply resonates in this region and beyond.
Enregistrés en deux heures sur la console deux pistes de la Radio Télévision Ivoirienne, les cinq morceaux du premier album international de Salif comptent parmi les plus beaux réalisés en Afrique de l’Ouest au cours des années 1970. Que ce soit à Abidjan, à Conakry, a Bamako, à Cotonou, à Ouagadougou ou à Dakar, le morceau titre Mandjou séduit et trouve même un écho bien au-delà de l’Afrique de l’Ouest.
SORO — 1987
With the help of Senegalese record pioneer Ibrahima Sylla and French producer François Bréant, Salif mixes its « modernized folklore » with the latest electronics in a state of the art Paris studio. A true artistic and commercial revelation, this record helps to establish a new era for African music, now labelled as « world music ».
Le sénégalais Ibrahima Sylla produit l’album qui va révéler Salif au public international. A l’automne 1986, sous la houlette du réalisateur François Bréant, Salif confronte son « folklore modernisé “ une production contemporaine occidentale utilisant le dernier cri en matière de technologie. Conformément aux volontés de Salif et de ses producteurs, ce disque marque l’avènement d’une ère nouvelle pour les musiques africaines et l’accès à une audience internationale, en ces temps de « sono mondiale ».
KO YAN — 1989
With the help of the bold Nou pa bouger, Salif confirms his new position as a leading voice of a more global African music scene, in the wake of world music’s boom. Salif surfs easily on this new wave, enhanced by the cd’s digital revolution. « Programmed keyboards » and other « rhythmic concepts » are thrown in the mix, highlighting Salif’s unique voice.
Porté par le véhément Nou pa bouger, Salif conforte avec cet album sa position de grande voix africaine alors que le marché de la world music est en pleine explosion. Salif surfe parfaitement sur cette vague émergente dopée par la révolution numérique du format CD. Les « claviers programmés » et « concepts rythmiques » digitaux sont de la partie, mettant en avant la voix indémodable de Salif.
AMEN — 1991
Helped with a modern version of his classic Primpin and the amazing Lony, this third solo album crowns Salif as one of the main figure of the afro-pop revolution. Be it in Africa, Japan, America or Europe, Salif now tours around the globe. A Joe Zawinul’s Los Angeles production, this album opens up new horizons for him, with jazz, rock and pop influences.
Avec une relecture moderne de Primpin et le superbe Lony, ce troisième album en solo consacre Salif Keita comme figure de proue de la musique africaine. Il joue ainsi dans le monde entier, que ce soit en Afrique, au Japon, en Amérique du Nord et en Europe. Produit par Joe Zawinul, ce disque lui ouvre également de nouveaux horizons, à la croisée du jazz, du rock et de la pop.
FOLON — 1995
The past remains an endless source of inspiration for Salif. Recorded between Paris and London, « Folon » offers new versions of classics such as Mandjou, with the help of Malian keyboards wizard Cheick Tidiane Seck. He sets up his own groove, followed by the mighty drummer Mokhtar Samba. Connected to a new reality, Salif dedicates Mandela to the newly elected South African president.
Le passé demeure une source d’inspiration inépuisable pour Salif. Enregistré entre Paris et Londres, « Folon » offre une relecture de certains standards comme Mandjou, avec Cheick Tidiane Seck au clavier. Au fil de l’album, celui-ci impose la rigueur de son groove, tout comme le batteur Mokhtar Samba. En phase avec l’actualité, Salif dédie la chanson Mandela au président sud-africain.
MOFFOU — 2002
Salif goes back to his childhood and his acoustic roots with a tremendous result. Pure and intense, « Moffou » (the name of a Mandingo rural flute) shows real sweetness and emotion. Fully organic in its production, with Guy N’Sangue’s killer bass lines, this record gives even more room to Salif’s voice and its female vocal harmonies. It stands as one of the best African records of the decade.
Salif renoue ici avec ses racines acoustiques pour un résultat absolument saisissant, intense et pur. Le terme « moffou » désigne une petite flûte traditionnelle mandingue fabriquée à partir d’une tige de mil dont se servent les cultivateurs afin de chasser les oiseaux de leurs champs. « Moffou » marque un retour à l’enfance, mais aussi à une certaine douceur de sentiments. Complètement organique, avec des lignes de basse signées Guy N’Sangue, ce disque laisse encore plus de place à sa voix que par le passé. Cet album est l’un des grands disques africains de la décennie.
M’BEMBA — 2005
More romantic and optimistic in its tone, this album is inspired by his relationship with the Niger River. Salif sings about his own life, his relationships, and his love life in an intimate setting, thus distancing himself from the clichés usually associated with Africa. In the wake of “Moffou », this record does not feature neither drums nor keyboards, a move away from his productions from the 1980’s and 1990’s.
Inspiré en partie par son rapport intime au fleuve, le ton de cet album se fait plus romantique et optimiste. Salif ne dénonce pas, il raconte son quotidien, ses proches, ses amours, oubliant les généralités auxquelles on renvoie inexorablement l’Afrique, maladies, guerres et famines. Dans la lignée de « Moffou », l’absence de batterie et de claviers rompt aussi avec le passé et les productions des années 1980 et 1990.
LA DIFFÉRENCE — 2009
The third volume of an acoustic trilogy, « La Différence » conveys strong natural accents. It seeks to present the current environmental tragedy in Africa and to the indifference around this issue to the world. Highlighted by the title track, Salif also sings about his albinism, with strong vocal emotions.
Troisième volet d’une trilogie acoustique, «La Différence» est un disque aux accents naturels. Il marque un important travail de sensibilisation et d’éveil à la tragédie environnementale qui se déroule en Afrique depuis plusieurs décennies dans l’indifférence générale. On y retrouve aussi le morceau titre, l’une des grandes chansons de Salif qui évoque sa condition d’albinos.
TALE – 2012
A return to a modern, electronic sound as producer Philippe Cohen-Solal of Gotan Project fame is brought in. During the tracking of the basic songs for the album at Salif’s studio in Bamako, Manfila Kante suddenly passes away, leaving the community of musicians shocked, no one more so than Salif himself. Nevertheless, most of the songs have already been given his unique stamp as arranger. Guitarists Ousmane Kouyate from Paris and Mao Otayeck from Dakar are brought in to help complete the project. A later African version of this album is subsequently released containing a track as a tribute to Manfila.
Un retour à un son électronique moderne en tant que producteur Philippe Cohen-Solal de Gotan Project est introduit par Universal. Au cours du l’enregistrement des chansons de base de l’album au studio de Salif à Bamako, Manfila Kante décède soudainement, laissant la communauté de musiciens sous le choc, personne plus que Salif. Néanmoins, la plupart des chansons ont déjà reçu son cachet unique d’arrangeur. Les guitaristes